Habitué des travaux en hauteur, le couvreur monte sur le toit été comme hiver. Sa mission principale serait d’assurer l’étanchéité de cette partie de la maison aux éléments extérieurs. Qu’il soit en zinc, ardoise ou tuile, le spécialiste du bâtiment s’occupe de nouveau projet de construction et des réparations.
Le couvreur touche à tous les ouvrages concernant le toit
Son métier oblige le couvreur à travailler entre le ciel et le toit pratiquement toute l’année. Il veille à ce que cette partie du bâtiment soit imperméable à l’eau. Sa profession consiste également à isoler l’habitat ou le local commercial du vent et du soleil. Son domaine s’étend du faîtage aux conduites d’évacuation. C’est aussi l’interlocuteur à privilégier pour les travaux concernant la charpente. Ses interventions touchent même l’isolation phonique et thermique. Cela implique une bonne connaissance de la météo ainsi que de l’environnement. Pour la Wallonie par exemple, ce serait préférable de faire appel à un couvreur à Namur. Lorsqu’il n’est pas en hauteur, cet expert en toiture se charge de gérer les matériaux et les équipements nécessaires à ses activités. En qualité d’entrepreneur établi à son compte ou comme employé, il organise le transport des denrées. De temps à autre, il doit réaliser un devis détaillé selon le type d’ouvrage souhaité par son client. Parfois, le contrat consiste juste à enlever les anciennes tuiles pour les changer en une option beaucoup plus contemporaine. Des demandes spécifiques telles qu’une couverture végétalisée peuvent également lui être confiées. Ce genre d’installation requiert des calculs sérieux. Il faut s’assurer à ce que les fondations supportent le poids de la terrasse ou du toit écologique. L’intervention exige un compte rendu lorsque l’artisan évolue au sein d’une entreprise de construction.
De nombreuses compétences pour mieux servir la clientèle
Le couvreur doit suivre une formation pointue en matière de toiture pour pouvoir exercer sa spécialité. L’accès au métier est possible dès le CAP. Outre le certificat d’aptitude professionnelle, le brevet du technicien supérieur (BTS) constitue une excellente base. La plupart du temps, la personne maîtrise un domaine complémentaire à la toiture. Ses compétences comprennent notamment du savoir-faire en plomberie ou en zingueur. Les couvreurs peuvent ainsi réaliser des gouttières et d’autres systèmes d’évacuation. Dans certains cas, ils préfèrent se spécialiser dans un segment du marché. Ils deviennent ardoisiers ou tuiliers. L’artisan connaît parfaitement les matériaux et leurs utilisations optimales. La manipulation des différents outils en sa possession n’a plus de secret pour lui. Il pourra par exemple monter un échafaudage. De temps à autre, la mission inclut un peu de maçonnerie de base. Il peut même toucher aux tâches qui reviennent normalement au métallier. Les clients lui demandent de réaliser un bardage ou s’occuper de l’isolation de la toiture. Des commandes plus simples comme la pose de velux ou de lucarne exigent aussi des compétences étendues. Il faudra surtout connaître la menuiserie aluminium. Enfin, il est courant de voir des couvreurs travailler sur des sites historiques et s’occuper de la rénovation en perpétuant des techniques moyenâgeuses.